Naïkã r’accosta sur les quais d’Isamir une semaine après son départ.
« Décidément, je supporte très mal ce genre de voyage… »
La semaine s’était plutôt bien passée, a part à son arrivée. On n’aimait pas trop les lycans dans ce coin donc elle n’avait pas était la bienvenue. En entrant dans le hameau, elle l’avait trouvé désert, toutes les maisons étaient fermées et barricadées. Elle s’était dirigé vers son ancienne demeure et avait toqué à la porte.
Elle avait attendu, personne n’avait répondu. Elle avait retoqué… rien… elle avait attendu…encore et encore…puis… un chuchotement…
-Il est parti ?
-Je sais pas on ne l’entend plus…
-Tu pense que c’est le même qui a tué la petite ?
-C’est possi…
Elle s’était remise remit à toquer.
-Il est toujours là !
Et elle s’était mise à griffer la porte en criant :
-Ouvrez ! Père, mère ! Ouvrez ! C’est moi !
-Va-t-en démon !
-Ouvrez-moi ! Je vous en supplie !
Sa voix s’était mise à trembler et des larmes venaient brûler ses yeux.
-Je vous en supplie… Ouvrez … Au moins en tant qu’être humains…
Elle s’était effondrée, les griffes plaquées sur la porte.
-Comment prouves-tu que tu ne nous veux aucun mal ?
-Je ne peux pas le prouver si je reste ici… laissez moi rentrer… je vous en supplie.
Elle attendit, puis la porte s’ouvrit finalement. Naïkã commença à faire un sourire, qui s’effaça aussi tôt qu’elle vit que l’homme, qui était son père, qui avait ouvert, portait un pieu qui semblait être en argent.
-Et… c’est… quoi ça… ? Père, c’est moi ! Range ça, s’il te plait ! Je n’aime pas ça ! Mère raisonne père comme tu le faisais toujours quand il voulait me frapper pour me punir de mon retard, s’il te plait !
Elle reculait tant qu’elle se retrouva coincée contre le mur de la maison de derrière.
-Père… !
-Tais-toi, meurs démon !
Il leva le pieu et elle cria, incapable de bouger, elle allait mourir tuée par son propre père. Mais le pieu ne tomba pas. Une main s’agrippa à son collier.
-Où as-tu eu ça ?
-C’est toi qui me l’as offert !
-Tu mens !
-Non !
Un silence c’était abattu. Le pieu tombant par terre le rompit. Son père se jeta à son cou.
-Comment es-tu… nous te croyons morte… mais… que…
Sa mère c’était ajoutée.
-Ma fille !
Et le hameau était sortit de son mutisme. Naïkã avait raconté sa mésaventure, puis tout ce qui lui était arrivé jusqu’à son retour dans ce hameau.
Elle passa la semaine avec c’est parent et à la fin de celle-ci elle annonça :
-Je vais devoir retourner sur Isamir.
-Tu t’en vas déjà ?
-Je me suis inscrite dans la compagnie impérial, j’ai du travaille.
-Tu reviendras nous voir, hein ?
-Bien sur, ne vous en faites pas.
Elle avait embrassé ses parents et tous ses amis du hameau et après pas mal de larmes versées avait pris le chemin du retour.
Naïkã s’avança un peu plus sur le quai et commença à rentrer dans la ville pour retourner à l’auberge du dragon écaillé.